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    Prologue

     

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    Je m’appelle Seon-hwa, j’ai 18 ans et ce soir, mon père organise une réception à la maison en l’honneur du départ de mon frère, Shayne, aux Etats-Unis. Il vient tout juste de finir ses études et en tant que successeur, aller aux Etats-Unis est pour lui une très bonne chose…je suppose.

    Il est donc ce soir, le centre de l’attention, et comme si son départ n’était pas suffisant il a aussi fallu qu’il officialise ses fiançailles ce soir.

     

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    On ne peut pas dire que je ne sois pas habituée à cela. Mon père est le directeur d’une grande entreprise s’occupant de secteurs divers: fleuristes, vêtements, voitures, je connais peu de secteurs dont il ne s’occupe pas déjà…

     

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    Seulement, ces fêtes-là sont pour moi plus un fardeau qu’autre chose…je m’ennuie…à mort…mais je n’ai pas le choix, si je n’y assiste pas, mon père m’en voudra.


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  • 02

    02

     

    Attendant calmement dehors, au calme que la réception se finisse, je suis dérangée dans ma méditation par un homme…d’une trentaine d’année peut-être…

     

    -       Salut toi, alors comme ça tu es la fille de….Mr.Altman ?

    -       Oui…à qui ai-je l’honneur ? dis-je en me levant pour me mettre face à lui.

    -       Je m’appelle Owen Taylor, je suis le fils de l’homme qui a créé ta robe. Et si je puis me permettre elle te va à ravir !

     

    02

     

    Pitié…me dites pas qu’il me drague…si ?

    -       C’est gentil, dis-je par politesse, merci. Ecoutez, je vais rentrer, mon père doit sûrement m’attendre.

     

    02

     

     Dites-moi qu’il va me lâcher…me suis pas, me parle pas, n’ose même pas t’imaginer…

    -       Attend ! J’ai quelque chose à te proposer, enfin à te demander. Et je pense que ça pourrait très bien te plaire. Lâche-t-il…

    -       J’écoute ?

    -       Sors avec moi.

     


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  • 03

    03

     

     

    Alors là, si c’est une blague, elle est carrément pourrie…

    -       Quoi ?

    -       Tu as très bien entendu, sors avec moi !

    -       Je …

    -       Tu n’as pas à répondre tout de suite, mais ça ne peut que t’avantager. Regarde les choses en face tu vas entrer à l’université, et comme toute jeune fille, tu vas vouloir t’acheter des vêtements chiques, sortir, et dépenser par-ci par-là, or nous savons bien tous les deux que jamais ton père ne te donnera d’argent pour ce genre de chose…alors que dirais-tu de devenir ma petite-amie ? je te donnerai tout ce que tu veux.

     

    03

     

     

    -       De un, je ne suis pas intéressée par ce genre de chose, de deux, je n’ai pas envie d’épouser n’importe qui et encore moins quelqu’un qui n’est attiré que par mon corps…

    -       Mais attend, je…

     

    03

     

     

    -       Et de trois,  si vous êtes vraiment sérieux, dans ce cas, revennez avec un acte de mariage et à ce moment-là, on en reparlera. Evidemment je dis cela dans le sens où vous comptiez avoir une relation sérieuse avec moi.

    Restant silencieux pendant quelques secondes, il finit par simplement répondre :

    -       Je…j’ai besoin de réfléchir. 


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  • 04

    04

     

    Perdu dans ses pensées et le regard vide, il reparti à l’intérieur pour mon plus grand bonheur. Je m’assis donc sur un des bancs jonchant la maison, et tentai vainement de penser à autre chose.

    Seulement un bruit de pas se fit entendre à côté de moi…

     

    04

      

    Mon frère se tenait là, debout, le regard sévère. Je me levais donc pour pouvoir le rejoindre.

    -       Je savais bien au fond de moi que tu étais aussi ce genre de femme. Tu me fais pitié.

    -       Hein !? mais non ! tu te trompes complètement ! Je…

     

    04

     

     Ne me laissant pas le temps de m’expliquer il ajouta :

    -       Laisse tomber, vis ta vie, et ne m’approche pas c’est tout ce que je te demande. Ne tente pas de reprendre contact avec moi lorsque je serai parti, je ne te répondrai pas, je ne lirai même pas tes messages ou tes lettres. Je regrette de t’avoir connu, toi mais aussi ta mère. Vous êtes aussi détestables l’une que l’autre. 

     

    04

      

    Marquant un arrêt, il reprit plus calmement mais cyniquement cette fois-ci :

    -       Sur ce, passe une agréable soirée, Seon-hwa.

     

    04

     

    Il reparti à l’intérieur auprès de mon père, de ma mère et de sa fiancée. Me laissant ainsi, sans voix.

     


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